Le carnet rouge – Paul Auster
Le Carnet Rouge (The Red Notebook), de Paul Auster, 1993. Lu dans le cadre du challenge américain.
Le carnet rouge existe bel et bien. Depuis des années, Paul Auster y consigne des événements bizarres, coïncidences, étrangetés et autres invraisemblances dont il fut un jour victime, confident ou témoin. En anecdotes de quelques pages, parfois seulement de quelques paragraphes, on peut y lire treize nouvelles archibrèves où il se révèle un collectionneur passionné (et un rien inquiet) des bons et mauvais tours que lui a réservés la réalité. Ce florilège, Paul Auster le désigne volontiers comme son » art poétique sans théorie « . Et à la vérité, on y entend avec une netteté parfaite la fameuse » musique du hasard « . Voici donc, à tirage limité, réservé aux connaisseurs, un authentique carnet qui est aussi une fascinante miniature de l’univers austérien.
Délicieux petit recueil de brèves nouvelles, c’est avec lui que je découvre pour la première fois et avec bonheur l’univers austérien. Ces récits sont autobiographiques, et parlent des coïncidences que l’auteur a vécues tout au long de sa vie. On y découvre une petite partie de sa propre histoire, en allant d’anecdotes en anecdotes. Ce livre m’a donné non seulement l’envie d’écrire mon propre carnet rouge (oui des coïncidences ou étrangetés, tout le monde en a vécu), mais aussi de découvrir les autres romans de Paul Auster.
Je me suis d’ailleurs tout de suite lancée dans « Le voyage d’Anna Blume », livre d’anticipation qui entrera bien dans les discussions et échanges du groupe Anticipation créé récemment sur Facebook . Groupe Anticipation sur Facebook
J’ai bien l’intention de le lire un jour ou l’autre !
le carnet rouge apparait aussi dans « cité de verre »
beaucoup d’autofiction chez lui a priori, je vais pour ma part continuer sa trilogie tranquillement sur novembre et décembre
et Anna Blume par la suite pour ton challenge
J’aimerais bien aussi avoir mon petit carnet rouge et y consigner mes propres petites histoires, mes anecdotes ou mes délires. C’est à ça que servent ce genre de carnets qu’ils soient rouges, bleus ou noirs. Y écrire, oui j’aimerai bien ; le faire lire serait un autre problème.
Toujours est-il que je ne me souviens plus trop de ce carnet rouge et qu’il faudrait que je le ressorte de ma bibliothèque.
Le carnet rouge… Tout petit livre à la très grande portée !