La Grâce des Brigands – Véronique Ovaldé
Lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire 2013 (merci pour le livre en cadeau!) organisé par Priceminister et dans le cadre des challenges Rentrée Littéraire 2013 et mois Américain (ça se passe en partie aux Etats-Unis).
Je dois donner une cote pour le classement Priceminister, je dirais 14/20, j’ai apprécié mais pas adoré.
C’est l’histoire de Maria Cristina Väätonen, issue d’une famille biscornue d’un village perdu dans le grand Nord canadien. On parcourt son enfance entre un père silencieux, une mère bigote, et une soeur brutale, l’ ‘accident’ de sa soeur, la fuite vers une université de Los Angeles, ses errances entre une colocataire excentrique et Claramunt, un vieux mentor manipulateur et pervers, ses succès littéraires (son premier roman écrit à 16 ans racontant son enfance désastreuse), le bref retour au pays assorti de l’adoption de son neveu qui arrive à la charmer elle qui souhaitait n’avoir aucune attache, puis son amour pour l’ex-chauffeur de Claramunt.
La narratrice du roman est une personne qui a connu Maria Cristina (s’agit-il d’un personnage réel?) et tente de rapporter son histoire, d’en combler les trous. Est-ce l’auteur, est-ce un personnage de l’histoire?
Le récit est assez touchant, on se prend d’affection pour cette héroïne décalée, qui tente de panser ses plaies, le style est plaisant et fluide (beaucoup de dialogues). On est plongés dans l’ambiance de la Californie des années 70. Malgré tout, je trouve l’histoire un peu décousue, on reste sur des impressions, une série de tableaux des périodes de la vie de Maria Cristina, j’ai trouvé le thème intéressant, mais il aurait pu être creusé plus, tout n’est qu’abordé, je reste sur une impression d’inachevé…