L’homme qui ne voulait plus se lever – David Lodge – 1997
Du rire aux larmes, c’est tout un éventail de son art de conteur que David Lodge nous offre. L’auteur, dans une introduction passionnante, situe ces nouvelles, écrites entre 1966 et 1992, en relation à la fois avec sa vie et avec ses romans. Trois histoires d’hiver et trois histoires d’été, typiquement » lodgiennes « .
Mon avis
Pour ma première lecture dans le cadre du challenge Mois anglais, j’ai trouvé dans ma bibliothèque ce petit recueil de nouvelles, dont j’avais oublié l’existence. 120 pages, introduction comprise, l’affaire d’un long bain et le tour est joué .
Lire l’introduction (qui est une mini-autobiographie) est primordial pour comprendre comment s’insère chacune de ces six nouvelles dans le parcours de l’auteur, et quels événements de sa vie l’ont inspiré.
Certaines nouvelles m’ont fait sourire, d’autres font réfléchir, le tout est divertissant et sans prétention.
L’une des nouvelles, qui a donné son titre au recueil est pour moi particulièrement réussie ‘L’homme qui ne voulait plus se lever’, nous confronte au phénomène du burn-out (dans sa nouvelle appellation), du ras-le-bol du métro-boulot-dodo, et au recours ultime à la procrastination suprême: ne plus se lever du tout, n’en être plus même capable. Qui n’y a pas pensé, qui ne se retrouvera pas un peu dans le portrait de cet homme ‘au bout du rouleau’?
Allez, sur ce je me remets à la lecture passionnante d’Orgueil et Préjugés, que je n’avais jamais lu (oui oui je sais, une lacune énorme)
J’aime beaucoup Lodges, c’est un écrivain qui épingle avec bonheur les travers de son époque… du coup ses livres les plus anciens sont parfois un peu obscurs mais les plus récents, quel plaisir
Je n’ai lu que celui-là, mais j’en découvrirai sûrement d’autres
Je ne connais Lodge que par le roman, j’ignorais qu’il s’adonnait aussi aux nouvelles. En tous cas, j’aime bien le titre du recueil !